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http://www.romandie.com/infos/news2/100303110733.mvudmpxc.asp
PARIS - Les souffrances endurées par les animaux d'élevage sont de mieux en mieux connues des consommateurs grâce aux efforts d'associations et de scientifiques qui militent pour que leur statut, de bien assimilable à un objet, évolue vers celui d'être sensible.
"Pour le philosophe Descartes et ses successeurs, dont le pire était Malebranche, les animaux étaient de simples machines assimilables à des automates ou à des horloges", rappelle le neurobiologiste et philosophe Georges Chapouthier.
Pourtant, la quasi-totalité des animaux réagissent comme l'homme aux stimuli mécaniques, chimiques ou thermiques dans leur environnement pour protéger leur intégrité physique, par un mécanisme étroitement lié à la douleur.
"La douleur suppose une forme de conscience et personne ne conteste le fait que les animaux, au moins ceux dits supérieurs, en ont une", dit M. Chapouthier... [ lire la suite... ]
©AFP / 03 mars 2010