Un manifestant tient un portrait d'Aung San Suu Kyi, lors d'une manifestation contre la junte birmane, au début du G20 à Pittsburgh, le 24 septembre. (Carlos Barria / Reuters)
Surprenante déclaration. L'opposante birmane Aung San Suu Kyi pourrait être libérée avant les élections que la junte envisage de tenir l'année prochaine, selon un diplomate birman.
«Il y a un projet pour la libérer bientôt... afin qu'elle puisse organiser son parti», a déclaré, mercredi à l'Associated Press, Min Lwin, directeur général du ministère des Affaires étrangères en déplacement vers les Philippines. Il n'a donné aucune explication pour savoir si la responsable de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) pourra faire campagne ou être candidate.
L'annonce est d'autant plus étonnante qu'en août, Aung San Suu Kyi avait été assignée à résidence pour dix-huit mois supplémentaires. Après une parodie de procès, elle avait été déclarée coupable d'avoir brièvement hébergé un Américain, John Yettaw, qui avait réussi à nager jusqu'à son domicile, situé sur les rives du lac Inya, dans le cœur très surveillé de Rangoun.
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